Ingrid Antal

Doctorant.e

Institution de rattachement principal :

Co-direction de la thèse : Catherine Horel (CETOBaC) et Jean Nayrolles (FRAMESPA, Université Toulouse Jean-Jaurès)

Titre de la thèse : Architectures religieuses durant la période du Compromis austro-hongrois (1867 – 1918) : éclectisme et identité

Titulaire d’un Master Recherche en Histoire de l’art contemporaine à l’université Toulouse Jean-Jaurès, l’opportunité de poursuivre le projet de recherche s’est présentée. 

La thèse provisoirement intitulée « Architectures religieuses durant la période du Compromis austro-hongrois (1867 – 1918) : éclectisme et identité » vise à allier Histoire de l’art, Histoire et Urbanisme. Les lois libérales de 1894 – 1895 sont le pivot de cette recherche, qui en instaurant l’état-civil et la reconnaissance du particularisme multiconfessionnel du royaume, exclues les Églises de la sphère publique. Le Millénaire hongrois de 1896 est également une autre source de tension. Un élan bâtisseur se manifeste dans la foulée, preuve d’un mécontentement général de toutes les confessions. Mais cette volonté de construction est notamment notable par l’expansion démographique en cette fin de siècle, synonyme d’extension urbaine. De fait, l’apport du religieux dans la vie des habitants est primordial, à des fins de freiner la progression du socialisme et les fléaux du temps.  

L’objectif principal est de s’intéresser à toutes ces confessions présentes sur ce territoire vaste, de Budapest jusqu’en provinces, et de déterminer l’impact que ces conflits politiques et sociaux ont sur l’architecture religieuse. 

Il est également question de comprendre les débats stylistiques au cœur d’une quête identitaire, où l’historicisme et l’Art Nouveau se mêlent, où la tradition frôle la modernité. 

Mots clés : Stratégie de reconquête - Débat stylistique - Tension politique et religieuse - Multiconfessionnel - Lois libérales de 1894 – 1895